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Avec sa carrosserie rétro- futuriste le FJ Cruiser débarquait en 2006 tel un ovni dans le paysage automobile. Sensé rendre hommage aux légendaires Série 4 et faire le lien annonçant selon Toyota, le FJ ne laissait pas de marbre. Moche ou sublime selon les goûts (et surtout les couleurs), ce concept car devenu réalité, restera malheureusement trop confidentiel puisque jamais officiellement proposé en Europe dans une version diesel. À l’heure de sa disparition annoncée fin 2014, on constatait qu’ils étaient pourtant nombreux à avoir été séduit par celui qui avait tout l'arsenal du vrai Toy pour baroudeur. Préparé ici pour le grand raid, il s’avère plus qu’efficace.
Considéré comme un SUV compact aux États- unis, avec son 4,0L V6, on le classerait bien parmis les 4x4 tendance GT chez nous.
Présenté à Detroit en 2006 avec son fabuleux 4,0L V6 VVTi 24 S, on attend encore la version du FJ Cruiser adaptée à nos législations européennes. Mais c’est en vain que ceux qui ont été séduits par le concept du FJ Cruiser rêveront de ce Toy équipé d’un D-4D. Mais parmis ceux qui voyagent en afrique, le FJ des temps nouveaux à fait quelques ravages. Ils sont en effet quelques un, a avoir fait ce choix délibérément irraisonnable. Mais c’est tellement bon de disposer de ces 260 ch dispensés par ce discret V6 essence issu de la technologie Niponne de pointe. Un plaisir rare au pays du tout diesel. Mais laissons là ce débat sans fin pour revenir sur la belle carrière de ce Toy marginal qui fut tout de mêm construit à plus de 200 000 exemplaires dont 70% aux États-Unis.
Avec son look Rétro- futuriste qui ne laisse pas insensible, le FJ Cruiser, on était preneur !
2006, c’est un choc au salon de Detroit lorsque Toyota lève le voile sur ce FJ. Est-ce la tendance retro futuriste des 4x4 Toyota du 21e siècle ? Nous, on était preneur ! Mais bien vite, on comprendra que c’est le marché US qui était en ligne de mire. Comme c’est le cas pour de nombreuses machines à rêve, on suivra à la longue-vue ce qui se passe de l’autre côté de l’Atlantique en rageant.
En ce qui concerne le FJ Cruiser on trépignera face aux 3 200 exemplaires de la série limitée de 2007 proposé à la sauce pimentée par TRD (Toyota Racing Department). Noire, suspensions Bilstein spécifiques, échappement inox et jantes alliage dédiées en 16’ à beadlock, ne suffisent pas à notre tourment. En 2009, TRD remet ça en offrant le TRD Package (2 400 exemplaires), qui reprend les précédant atouts en y ajoutant le A-Trac, une astucieuse gestion du contrôle de la motricité. C’en était trop pour nous, pauvres Européens toujours à attendre une hypothétique version diesel abordable dans le cadre d’une utilisation quotidienne.
Ici, on le retrouve préparé pour un baroudeur des zones sub-sahariennes. C’est une très rare version TRD (Toyota Racing Developement) apparue en 2011 (exclusivement couleur Iceberg white). Elle dispose d’une boîte manuelle à 5 rapports qui va de pair avec le choix imposé du 4x4 permanent. Ici TRD rime aussi avec ensemble de “Gros freins“ signés Toyota, Jantes 16’ et échappement inox spécifiques. Il faut savoir que l’on pouvait aller jusqu’à s’offir le kit Supercharged (350ch), mais c’est pratiquement impossible à trouver chez nous.
Prévu pour les pistes Africaines ensemble. le FJ Cruiser se transforme en vrai baroudeur. Sous le capot, le V6 ne nécessite aucune préparation spécifique. Alors que l’échappement se fait latéral, un simple Snorkel Safari surmonté de son filtre cyclonique Donalsdson viendront le mettre à l’abri de la poussière destructrice. En revanche, il faut prévoir au moins un réservoir de 170L face aux chiffres de la consommation annoncée. Dans le sable, le 4,0L V6 dépasse allégrement les 28L aux 100 km.
On se penche ensuite sur les suspensions. Le kit Bilstein propre aux versions TRD est remplacé par des combinés Fox à bonbonnes séparées au niveau ses suspensions indépendantes avant. À l’arrière, les amortisseurs Fox sont couplés à des ressorts King springs HD qui supporteront mieux le poids de l’équipement embarqué. L’ensemble des skis protecteurs installés en sont la preuve ; Cette préparation c’est du sérieux.
Les suspensions optimisées sont en effet bienvenues lorsque l’on ne conçoit pas les voyages sans un certain confort. Un ensemble de 6 tiroirs Carbox va de pair avec le frigo Engel, un réservoir de 50L produira de l’eau à 38° pour la douche. Le compresseur servira aussi bien aux pneus qu’à la séance de nettoyage du filtre à air. Lorsque l’on ajoute, l’équipement indispensable incluant Hilift, deux roues de secours, les plaques Maxtrax, les sangles, la tente, la table, les chaises, le FJ Cruiser pourtant spacieux, affiche vite complet.
Il n’y a qu’à s’intéresser au poste de pilotage pour comprendre que ce FJ Cruiser n’en est pas à son premier voyage. L’expérience veut qu’il ait tout sous contrôle lorsqu’il est au volant. Avec deux écrans Navigattor, les commandes de tous les accessoires, pompes de transfert ou de chauffage inclus, la CB, la radio VHF, c’est la totale.
260 ch à 5 600 tr/mn, le Fj Cruiser file sur les pistes de notre terrain sans faiblesses tel une GT. Train avant indépendant et pont rigide arrière, voici bien une formule connue. Dans les sièges baquet Recaro de cette version 4x4 permanent, il ne nous reste qu’à prendre du plaisir à jouer du levier de vitesses face au compte tours qui s’affole. Rageur à volonté, le FJ Cruiser sait aussi se montrer gant de velours, comme sur un standard du V8 mode US. On peut alors “Cruiser“ comme avec une berline moderne pour rejoindre les chemins de traverse loin de tout. Là, si notre pistard conserve les atouts de ses aînés marathoniens des sables, il est aussi à l’aise face aux zones difficiles à franchir. Blocage de différentiels et A-Trac sont évidemment appréciables, mais quel bonheur encore, que de passer partout sans cela. Ce V6 à distribution variable (VVTi), dispose d’un couple de 367 Nm à 4 400 tr/mn et l’on est bien dans le domaine de la performance qui compte en Off road, tout comme ses mensurations parfaitement adaptées.
Vous craquez ? Il reste les petites annonces encore riches de FJ Cruiser. Alors que cette version TRD offre simplement quelques menus plaisirs supplémentaires assez discrets, cet exemplaire préparé pour un baroudeur invétéré, nous laisse encore plus amer tant il réponds avec brio à ce que tout dingue de 4x4 robustes et performants recherche. Le FJ Cruiser et le D-4D, c’est comme un rendez-vous manqué avec une jolie fille. Toyota nous a posé un sacré lapin. Dans les années qui viennent, on peut pourtant être certain que la côte de l’occasion va flamber. Le FJ Cruiser V6 sera un vrai collector.
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