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Ford Ranger Pick up

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 Ford Ranger TDCi 160 & 200 ch

Le Ford Raptor European size

Après ses principaux concurrents Japonais, c’est au tour du Ford Ranger version 2017 d’entrer dans l’arène du marché des Pick up. Une mise à jour utile s’il veut conserver son titre très envié de leader des ventes européennes du segment obtenu en 2015. Pour cela, le Ranger évolue intelligemment avec toujours sous les capots de ses deux blocs 2,2l et 3,2L, tout en conservant les atouts qui ont fait de lui le chouchou des pros et de nombreux amateurs d’off road. Enfin, comme ses adversaires, Il affirme sa différence. Né en Afrique, via sa face avant, il n’hésite pas à mettre en évidence son lien de parenté avec le “king“ Ford F150, leader incontesté des “Light truck“ sur le marché US depuis…40 ans.

Le Pick up Africain de Ford joue les Raptor à l’Européenne.

Le grand défi que s’était lancé Ford Global en inaugurant en 2011 une nouvelle chaîne de montage non loin de Johannesburg en Afrique du Sud pour sa 3e génération de Ranger, est réussi. Depuis sa naissance en 1998, les deux premières générations de Ford Ranger fabriqués en Thaïlande s’étaient vendus à environ 300 000 exemplaires. Depuis 2012, le 3e du nom a déjà atteint ce chiffre en à peine 4 ans, s’imposant en Europe comme en France, tel le leader du marché plus que porteur des Pick up.

En 2012, sur place au pays du Pick up roi (70% du marché Sud-Africain), nous avions pressenti le bel avenir de ce Pick up au style contemporain (formes carrées typée US et flancs de benne haut), aux deux motorisations Duratorq modernes proposées et bien placé côté tarifs. Aujourd’hui, loin des pistes de latérite, c’est sur les pistes détrempées du domaine de Forest Hill qu’on retrouve ce Ranger version 2016 qui remonte sur le ring avec de nouveaux atouts.

 

 

Super Cab en tête

Difficile de se tromper en 2012 en annonçant le succès du Ranger. Seule erreur de jugement ? La version double cabine ne représente pas la majorité des ventes. C’est ainsi les versions Super Cab qui ont séduit et représentent 55% des Ranger actuellement en circulation. Un fait qui prouve que les utilisateurs “pros“ ne se sont pas trompés sur l’efficacité du Ford au quotidien. Du côté des particuliers amateurs de voyages et d’off road, le choix est différent selon qu’on opte pour la formule cellule de voyage (grande benne), 4x4 loisirs ou raid, mais le double Cab fait aussi recette.

Alors que du côté de nos militaires, le choix est fait avec une commande de 1000 Ranger Double cab version TDCi 2,2L, Ford compte continuer à occuper la place de leader majoritairement avec son nouveau Ranger Super Cab 2,2L de 160ch. La version XLT, la mieux dotée et affichée à 30 768 € (TTC), reste placée et risque de continuer à séduire.

Alors qu’en Simple Cab les tarifs débutent à 26 304 € (TTC), Il faudra compter environ 31 000 € si vous optez pour le modèle de base de la gamme des Double Cab (XL Pack) et 12 000€ de plus pour la version Wildtrack, le nec plus ultra à boîte automatique seulement disponible en version TDCi 3,2L de 200 ch.

 

Les “+“

Indéniablement, la grande différence esthétique c’est la calandre du Ranger 2016 qui évoque celle du F 150 Raptor surtout lorsqu’elle se fait noire et non pas chromée. Mais, l’on reste bien avec un Pick up Ford qui s’est créé une identité et si des jantes allantdésormais jusqu’aux dimensions 18“ renforcent sa personnalité de petit “Truck“ à l’européenne, c’est tant mieux car cela n’enlève rien à sa fonction première…D’utilitaire.

L’équipement n’est pas en reste avec aujourd’hui une nouvelle esthétique du tableau de bord plus épurée et une planche de bord à double écran TFT. Au centre trône désormais sur les version haut de gamme un écran 8“ tactile et vocal (Sinc 2), regroupant de façon désormais usuelle fonctions de communication, multimédia et navigation. On passe le cap des “Technologies intelligentes“ via le classique régulateur de vitesse en version adaptative (contrôle des distances) et un Ranger qui sait reconnaître les panneaux et dispose d’un éclairage intelligent ainsi que d’une caméra de recul en version (Sinc 2). Le volant affiche dorénavant complet avec régulateur de vitesse, fonctions multimédia et communication.

En ce qui concerne les carrosseries, elles reposent toujours sur un châssis séparé (d’empattement commun de 3 220mm), le Simple Cab (5 277 mm de long), offre une benne à largeur commune (1 139 mm entre les passages de roues), de 2 317 mm de long, celle du Super Cab 1 847 mm et 1 549 mm pour le Double Cab. On reste bien évidemment dans le domaine de l’utilitaire avec respectivement des charges utiles parmis les plus importantes du marché entre 1 260 kg et 1190 kg pour la petite benne du Double Cab. Quant au poids tractable, il reste de 3,5 Tonnes.  

En revanche sous le capot, normes Euro 6 obligent, on a joué les magiciens en abaissant les consommations jusqu’à 17% tout en augmentant les puissances (entre 5 et 10 ch) et les couples (+10 Nm) sur le 4 cylindres TDCi 2,2L désormais disponible en 130 ch et 160 ch. Ces progrès sont réalisés en partie grâce à l’apparition du Start & Stop, à la direction devenue électrique, à l’indicateur de changement de rapports et à un rapport de pont passé à 3.15. Le bloc 3,2L pour porteur lourd affiche comme auparavant 200 ch et surtout un couple bien utile de 470 Nm.

 

Un outil avant tout

Avec des options blocage de différentiel arrière et de rapports de ponts plus courts, le Ford Ranger affiche sa volonté de rester un Pick up axé sur l’off road.

Sur le papier le Ranger est toujours aussi attrayant,mais, c’est à bord installé au volant que l’on fera la différence. Sièges cuir ou tissus, portes antagonistes ou normales sont oubliées, l’important c’est ce qui se présente devant nos roues avant en off road. La seule différence flagrante en conduite off road vient alors du choix que vous aurez fait au niveau de la transmission. Les adeptes de la boîte automatique seront comblés (en option à partir de la finition Limited), avec 6 rapports, on fait dans l’onctueux. Les irréductibles de la boîte manuelle (6 vitesses) trouveront ici un étagement parfait d’autant plus qu’on leur proposera en option (gratuite), un rapport de pont plus court développant 3,55 (Standard sur les modèles 2012) au lieu de 3,15 (Standard actuel), comme sur cette version 2,2L 160 ch boîte manuelle que nous avons entre les mains.

Les suspensions se montrent assez discrètes et si le passager assis sur les strapontins arrière, n’est pas de vôtre avis, c’est bien qu’on reste tout de même dans le domaine des éternels lames de ressorts. Sans charge dans la benne, on reste dans le ferme sans pour autant mettre en péril nos lombaires.   

On note qu’avec une garde au sol de 230 mm et des angles avant (28°), arrière (25°), devers (35°) tout à fait respectables, le Ford affiche une santé de sous marinier puisqu’on est aujourd’hui arrivé à une hauteur maximum de passage de gué de 800 mm. Fort de sa commande de transfert électronique modes 2H, 4H et 4L (2H à 4H en roulant jusqu’à 120 km/h), le Ranger est simple à contrôler face au terrain avec par exemple l’ESP qui se déconnecte automatiquement lorsque l’on passe en 4L sans pour autant nous priver de l’anti patinage.

Le blocage de différentiel arrière (en option et enclenchable aussi en 2 roues motrices), dont dispose notre version Limited 160 ch s’avère d’une aide précieuse lorsqu’au coup par coup avec cette monte d’origine et une benne à vide, la motricité fait parfois défaut. Face au relief plus accentués, l’aide au démarrage en cote est aussi efficace que le contrôle de vitesse en descente désormais réglable depuis le volant. Ce Ranger conserve donc ses qualités premières, celles qui ont fait son succès.     

Cruiser contrôlé

Après la liberté de l’essai off road il faut bien se résoudre à rentrer au bercail avec ce Ford bien attachant et fidèle compagnon d’aventure. Sur la route, à l’armada électronique si discrète en sous-bois, viennent s’ajouter le radar anti collision (aussi couplé au régulateur de vitesse) et l’aide au maintien de voie qu’on peut ajuster, la sécurité se fait donc priorité. Mais, le Ranger va plus loin et sait aujourd’hui reconnaître les panneaux de signalisation.

L’environnement urbain et extra urbain sous contrôle, on profite sans craintes de la souplesse des deux motorisations. Avouons que si en off road on peut comprendre que certain préfèrent la boîte de vitesses manuelles, sur route l’automatique est réellement d’un confort irremplaçable tant elle est adaptée à ces motorisations. Côté puissance, la différence entre le 2,2L de 160 ch et le 3,2L de 200 ch n’est pas vraiment sensible, mais il est certain que si vous êtes amené à tracter souvent, le souffle et l’allonge offerte par le 3,2L sera appréciable. Enfin, sur les versions Limited et Wildtrak (disponible en juin 2016), il est certain que vous apprécierez comme nous, une fois revenu dans nos citées, la caméra de recul ou l’aide au stationnement. L’outil sait aussi être civilisé.

 Après avoir joué les pavés dans la marre en 2012 en troublant l’ordre établi, il faut aujourd’hui compter avec le Ford Ranger lorsque l’on parle Pick up. Déjà pourvu des standards indispensables, les modèles 2016 s’octroient une mise à niveau côté performances, finitions, équipements et son design musclé de petit truck à l’américaine accentué risque bien de faire encore des ravages… L’esprit Ford Global.

 

 

Les Chronos avec le Super Cab 2,2L 160 ch boîte manuelle 6 rapports :

Vitesse maxi : 175 km/h

0-100 km/h : 12“1

40-60 km/h : 4“6

40-80 km/h : 8“3

40-100 km/h : 11“9

60-90 km/h : 5“1

90-130 km/h : 11“2

Consommations constructeur : (rapport pont en 3,55)

Urbain : 8,2L, Extra Urbaine : 6,6L, mixte : 7,1L

 

Les chronos Double Cab 3,2L 200 ch Wildtrack boîte automatique :

Vitesse maxi : 175 km/h

0-100 km/h : 10“4

40-60 km/h : 4“0

40-80 km/h : 7“3

40-100 km/h : 10“3

60-90 km/h : 4“1

90-130 km/h : 9“9

Consommations constructeur : (rapport pont en 3,55)

Urbain : 9,7L, Extra Urbaine : 7,4L, mixte : 8,3L

 

Vie à bord :

Habitabilité : Stable par rapport au modèle 2012

Bennes : supporte les plus importantes charges du segment par rapports aux dimensions.

Finition : Plastiques encore parfois utilitaire, mais en progression.

Equipement : En progression, mais avec finition XLT au minimum

 

Budget :

Prix : L’un des arguments du succès

Consommation : En diminution selon l’utilisation

 

+ On road :

Performances : moteurs réactifs sous contrôle.

Agrément : Celui d’un Pick up moderne.

Niveau sonore : Celui d’une berline classique actuelle

 

+ Off road :

Piste : Empattement adapté et tenue de cap parfaite

Franchissement : Blocage et rapport de pont font la différence

Transmissions : Electronique discrète et confort de passage sur les 3 modes.

 

Publié dans: Essais 4x4 et SUV

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