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On se souvient tous de cette époque lorsque l’on jouait dans la cour d’école avec des petites voitures. Pour certains, plusieurs décennies plus tard, ça continue. Seules les dimensions ont changé. Dingues de Jeep, Christophe Cognat et Jonathan Piani ne pouvaient que se croiser un jour au cœur de cette Auvergne où ils habitent. C’est ici, dans ce nid bien connu de Jeepers, qu’ils décident de créer ce gros jouet à l’image des Hot wheels de leur enfance. Un délire tendance “Old School“ pour un budget raisonnable.
Lorsque Christophe et Jonathan se rencontrent en 2012, c’était déjà une histoire de Jeep. Le premier cherchait une caisse de Wrangler pour une préparation, le second en vendait une. L’affaire faite, ils se découvrent des points communs et outre leur passion pour les Jeep, c’est celle qui tourne autour des préparations à l’Américaine, qui les unira pour le meilleur et le pire des délires mécaniques.
Aussi, depuis quelques mois, leurs copains s’inquiétaient face à leur longue absence lors des sorties de club 4x4. Il se tramait bien quelque chose du côté d’Issoire (63). En effet, nos deux copains s’étaient lancé un défi ; Préparer un monstre unique en son genre chez nous qui n’a rien à voir avec un engin de course typé Crawler ou Bouncer destinés au franchissement extrêmes. Le but est tout simplement de créer un engin atypique sur base de Jeep et cette fois on laisse de côté l’éternelle Wrangler pour jouer au Cherokee.
Partant du principe qu’ils n’allaient pas y laisser leurs économies, Christophe et Jonathan s’offrent une base Jeep parmis les moins chères ; Un Cherokee de 1988 équipé du 2,1L Turbo diesel.
Sur cette version 3 portes, ils se mettent au travail. Cela consiste bien évidemment en un démontage complet et si la mécanique poussive terminera à la casse, la transformation du châssis représente une partie importante de leur projet. Celui-ci incluant le montage de deux ponts de camion américain Réo M 35, on imagine bien que l’essentiel passe par des renforts et l’adaptation du châssis à ses deux essieux monstrueux capable de résister à l’explosion de mines anti personnelles. Le but de la manœuvre consistera à pouvoir rouler avec de pneus Super Swamper Irok en 21/ 49 x 20. Ceux-ci montés sur de jantes confectionnées afin de correspondre aux entraxes des ponts du Réo, les suspensions sont elles aussi adaptées (au niveau des supports entre autres). Un mix de lames de ressorts de Jeep XJ et de Comanche assorti d’amortisseurs Rancho RS 7000 s’installeront via les jumelles, les barres anti couple, les silentblocs, les rotules et les butées.
Côté mécanique, c’est le légendaire 6 cylindres 4,0L essence qui trouve place. Il sera accouplé à sa boîte automatique d’origine 4 rapports (AW4) et les quelques 200 ch disponibles seront transmis grâce à un transfert Jeep lui aussi classique. Les arbres de transmissions sur mesure installés, le châssis roulant était prêt et déjà impressionnant. Les freins seront placés sur les deux différentiels de ponts et enfin la direction sera assistée ; Indispensable !
Il ne manquait à ce Big foot tricolore qu’une carrosserie digne de ce défi mécanique furieux. On pouvait compter sur Christophe et Jonathan pour tomber une nouvelle fois d’accord en ce qui concerne le look. La caisse du Cherokee subie les assauts de la disqueuse et elle se trouve ainsi dépourvue de toit et des flancs. Cette Jeep Hot Wheels, c’est désormais son nom, sera donc un cabriolet. Un gros travail est nécessaire au niveau des ailes afin de laisser le champ libre aux pneus. Mais avant cela, il fallait l’adapter en fonction du solide arceau réalisé par Ponk, un copain doué pour la carrosserie, qui est aussi l’auteur de la calandre et de toutes les araignées qui habitent cette Jeep qui sort enfin toute pailletée de la cabine de peinture.
Plus on approche de cette Jeep, plus elle semble démesurée. Il fallait bien une dose de folie pour l’imaginer et peut-être bien une araignée au plafond pour oser s’installer derrière ce volant fait de chaînons. Osons passer sur “Drive“. Là, tout semble presque normal lorsque le monstre commence à rouler. La position de conduite est agréable et malgré ces derniers jours d’hiver Auvergnats, l’effet cabriolet agit et c’est déjà aux vacances que l’on pense. Mais, rouler cheveux aux vents avec ce gros jouet impose une certaine vigilance dans les manœuvres. En effet, malgré une direction assistée efficace, dès le premier virage on réalise que l’on roule perché sur des ponts de camion. Effet surprise garanti face à un angle de braquage réduit au minimum vital. Anticiper sera donc le maitre mot. Une fois cette surprise passée, on peut enchainer sur piste (utilisation routière prohibée, on s’en doute). Sans qu’on puisse passer le mur du son face à la démultiplication des ponts, le moteur 4,0L reste fidèle à sa réputation. Assorti à la boîte automatique c’est le bonheur total de se balader en contrôlant cette Jeep hors normes juste du pied droit. A l’heure de faire demi-tour, on choisit un vaste espace et la barre à droite toute. Le Hot wheels réagit tout en douceur et avale les irrégularités du terrain sans broncher, on s’en doute. C’est alors que nous vient la solution idéale pour jouer en tout terrain. Pourquoi s’obstiner à jouer la trajectoire ? Avec un tel engin, on peut vraiment tirer tout droit...ça passe.
Christophe et Jonathan ont vraiment été jusqu’au bout de leur défi en quelques mois. Mais, pas d’illusion, arriver à créer ce type de machine a demandé plus de 800 heures de travail. Si le cout de ce Hot wheels reste plus que raisonnable pour nos passionnés qui n’en sont pas à leur premier délire sur Jeep, la question est bien de savoir à quoi il va pouvoir servir. Show car ? Certainement et vous risquer de la retrouver sous peu sur quelques événements réservés aux dingues de mécaniques atypiques. En attendant, nos deux compères ont désormais un problème...Que vont-ils inventer pour faire plus fort.
En bref :
Marque : Jeep
Modèle : XJ 3 portes et moteur 2,1L Td
Année : 1988
Moteur actuel : 4,0L 6 cylindres essence
Puissance : 200 ch
Préparation : Merci à Christophe Cognat et Jonathan Piani
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