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Il fallait bien que cela arrive un jour. Comme pour toutes les icones de l’automobile, le cap du 21e siècle est difficile à franchir. Né en 1948, le Land Rover devenu Defender à partir de 1990 n’est plus fabriqué depuis février 2016. Mais, si l’icône de la marque Britannique avait la réputation d’être un dur à cuire, aujourd’hui c’est son mythe qui prend la relève. La folle envolée des prix qu’on a connu lorsque les dernières séries limitées furent proposées par Land Rover a fait bondir la cote des cubes d’aluminium jusqu’à des sommets inimaginables. Cette surchauffe est-elle retombée ? Quel budget pour un Defender aujourd’hui ? Comment ne pas se tromper ? Comment l’Identifier ? Nous avons essayé de vous guider pour que cette envie de s’offrir « Le Land » de vos rêves ne tourne pas au cauchemar.
Alors que Defender a terminé officiellement sa carrière le vendredi 29 janvier 2016. Fin 2015, le 2 millionième Defender sortit de la célèbre chaine de montage de l’usine de Solihull fut vendu aux enchères par la maison Bonhams à Londres pour l’équivalent de 550.000 € ! Un "énorme" chèque, (près de 15 fois le prix de l'engin) signé par un Qatari et qui ira à différentes œuvres caritatives. C’était l’événement médiatique ultime déclenché par...La fin du Defender...Cela mettait fin à une frénésie encouragée par la sortie des dernières séries limitées astucieusement proposées par Land Rover.
Mais, avec ces derniers Defender vendus neufs jusqu’à 64 000 €, c’est l’envolée des prix généralisée sur l’occasion à tel point que quelques propriétaires se sont cru assis non plus sur un cube d’aluminium, mais sur un lingot d’or. 4 ans après, il était temps de faire le point. Partant du principe que selon la légende Land Rover qui veut que ...80 % des Land vendus depuis 1948 roulent encore... Il ne risque pas d’y avoir pénurie de Defender sur la planète. La question est de savoir dans quel état ils roulent encore et de quel modèle on parle... Si collectionneurs et passionnés savent à quoi s’en tenir, un rappel de la carrière de celui que tout le monde dénomme le Defender s’impose pour s’y retrouver.
Avec son Defender descendant des premiers Serie I nés en 1948, Land Rover tenait bien l’arme absolu et l’on peut carrément dire que côté icône, il fut parmis les rares véhicules de l’histoire de l’automobile à avoir engendré une telle image de marque.
Si l’histoire de l’automobile Britannique n’est pas un long fleuve tranquille, celle de Land Rover n’y déroge pas. Voici l’histoire de son « Def ». Le concept du Defender sous sa forme actuelle est né en 1983 lorsqu’il reprend à son compte les suspensions à ressorts hélicoïdaux et la transmission intégrale du Range Rover apparu en 1970. Outre ce progrès au niveau des performances off road et du confort (adieu les lames de ressorts), par rapport à ses aïeules que furent Serie I, II et III, c’est le volume qui change (châssis 90, 110 et 130), très peu la forme et encore moins le fond. En effet, les mensurations sont revues à la hausse, mais la philosophie et la bouille de ce puzzle inimitable tout aluminium ne se sont pas métamorphosées. Le robuste 4x4 pour aventurier reste fidèle à sa légende avec une finition aléatoire et une sous motorisation latente issue des 2,5L diesel atmosphérique (67 ch), puis en version turbo (85ch), y compris lorsqu’on lui greffera le V8 essence (114 ch) de son cousin le Range Rover.
C’est lorsque en 1990 on attribue au Land Rover le nom de Defender pour des raisons commerciales (Séparation avec les gammes Range Rover, Discovery et plus tard Freelander), que côté motorisation il entre dans l’ère moderne avec les fameux bloc diesel 200 Tdi, puis 300 Tdi passant la barre des 100 ch (enfin). Ces modèles sont aujourd’hui considérés par les puristes et les baroudeurs comme les plus aboutis philosophiquement parlant. Car, plus puissants que par le passé, ils persistent en tant qu’arme favorite sur les pistes excluant encore l’utilisation de l’électronique embarqué. Les Defender restaient ainsi réparables sur le bord des pistes de la planète avec un marteau, un tournevis et du fil de fer.
Mais, face aux normes environnementales qui évoluent, 1999 marque l’entrée du Defender dans le monde du pilotage moteur via un boîtier ECU agissant au cœur du moteur turbo diesel 5 cylindres dénommé Td5. C’est la grogne générale chez les inconditionnels, qui quelques années plus tard réaliseront que ce fut peut-être le meilleur bloc moteur (avec 113 ch) jamais monté sur un Defender.
Si le Defender fait son entrée dans le 21e siècle en devenant plus confortable (une vraie climatisation par exemple), une boîte 6 rapports (plus économe, à partir du Td4), déjà plane sur lui les contraintes des normes imposées aux constructeurs. Alors que côté moteur (pollution), on cède au downsizing avec une cylindrée qui abonne le traditionnel 2,5L, pour passer à 2,4L (moteur Td4 Ford) puis à 2,2L pour une même puissance de 122 ch, c’est bien le concept du Defender taillé pour être robuste qui le perdra. En effet, l’impossibilité d’y inclure un airbag, de passer les crash tests et les normes US ou encore de le rendre moins dangereux pour les piétons, sonneront le glas du 4x4 héros de l’aventure façon Daktari, Camel Trophy et G4 Challenge.
Fait complètement fous qui illustre bien la ferveur pour ce 4x4 si attachant malgré ses défauts tout aussi légendaires ; Les ventes ont connu un sacré coup de boost dès l’annonce de sa fin définitive prévue début 2016. Land Rover profitera largement de sursaut d’intérêt en produisant les dernières éditions limitées telles que les Autobiography, Adventureet Heritage, qui se sont arrachées en concession partout dans le monde.
Dans la généalogie Land Rover, les premiers 4x4 présentés au salon d’Amsterdam en 1948 disposaient d’un empattement de 80 pouces. Au fur et à mesure des évolutions on passera à 86 et 107, puis 88 et 109 pouces sur les premières séries (dénommées Serie 1). En 1958 apparaissent les Serie II qui ne conserveront que ces châssis courts 88 et châssis Long 109 pouces. Ces 2 empattements resteront en vigueur sur Serie III (paru en 1971).
A partir 1983 - 84, il n’y aura pas de Serie IV, mais tout simplement un Land Rover châssis court 90 (92,9 pouces) alias Ninety, châssis long 110 alias OneTen auxquels s’ajoutera ensuite un châssis 130 (127 Pouces, c’est Anglais ne l’oubliez pas) à partir de 1985.
C’est sur cette base immuable de 3 longueurs que le Land Rover se vendra jusqu’en 2016. Il prendra simplement le nom de “Defender“ en 1990 comme évoqué plus haut. Alors que le 130 ne se décline qu’en double cabine Pick up, le choix des carrosseries concernant les 90 et 110 reste l’un des arguments du Defender. Vous le voulez bâché, Pick-up, hard top (avec ou sans vitres), Crew Cab, Station Wagon (Le fameux SW qui en option “luxe“ se nommera longtemps County) ? Il n’y a (avait) qu’à demander.
Defender signé Paul Smith
Si durant plusieurs années les Land Rover (puis Defender) ne feront pas dans l’esbroufe, les séries limitées apparaissent peu à peu pour faire face à la concurrence et offrir un coup de jeune extérieur au concept de base qui ne change toujours pas. Si des changements interviennent sous les capots et au niveau du confort (tableau de bord, assises, insonorisation, boîte 6 rapports en particulier), pas d’illusion, le Defender reste un 4x4 rustique même s’il semble s’embougeoiser.
-En 1996, est lancée la série “Eastnor”, de couleur jaune avec hard top noir en résine. Une centaine d’exemplaires seront produits et ce, uniquement en France.
-Land Rover France, en partenariat avec Challenge Concept commercialise la série “X Trem”. C’est en fait un cabriolet plus pratique qu’une version bâchée. Il se déclinera en version “X Trem 2” avec la motorisation Td5 en 2001.
-Le “Highlander” est basé sur une version Hard Top vert foncé (Epsom Green). Il dispose d’un toit entrebâillant amovible. Cette série sera produite d’abord en 300 Tdi puis en Td5.
-La série “Ultimate“, reconnaissable à sa peinture métallisée vert Charleston est lancé en 1997. C’est un pick-up équipé du moteur 300 Tdi qui sera diffusé à seulement 130 exemplaires.
-“50e Anniversaire“. C’est la série limitée la plus désirable aux yeux des connaisseurs. Commercialisée en 1998, elle commémore dignement cet anniversaire avec le moteur V8 version 4,0L injection de 185 ch avec boîte automatique s’il vous plait ! Seulement 25 exemplaires ont été disponibles en France, d’où une cote parfois complétement incroyable.
-Cette série “50e anniversaire” sera déclinée aussi avec le Td5 à 300 exemplaires de couleur sable ou vert atlantique. Collector, mais pas aussi coté.
-En mars 2001 c’est la série “Hawaï” qui est lancé. Ce 90 de couleur Monte Carlo Blue est un modèle bâché qui fut aussi proposé en version cabriolet.
-2001 c’est aussi l’année du concours “Gagner un Defender“. Bulletin rempli et déposé en concession, le vainqueur chanceux remporta ce petit Land Rover 90 zébré dénommé “Arusha“.
-Quelques mois plus tard ce fut la fameuse série “Tomb Raider” dérivée du modèle utilisé dans le film. Sa teinte est le gris Bonatti et on dispose des nombreuses protections en tôle d’aluminium du film. Il fut disponible en 90 Hard top (105 exemplaires) et en 110 Crew Cab (22 exemplaires).
-En 2002 c’est la série “Technium “ à la peinture métallisée gris Zamberi, basée sur un 90 Hard top (70 exemplaires) ou Station Wagon (20 exemplaires).
-La même année est commercialisé le rarissime (10 exemplaires pour la France) “Defender Black”, une version 110 Crew Cab de couleur noir Java métallisé.
-Retour au basique en 2004 avec la série “Lybian Sand“ couleur sable toit blanc et jantes en tôle sur base de 90 Td5.
-L’année suivante retour à l’élégance avec la série “Black Silver” où l’on retrouve les couleurs noir Java ou gris Zambesi. Cette série sera proposée aussi bien en 90 Hard top qu’en Station Wagon et 110 Station Wagon ou Crew Cab pour un total de 220 exemplaires.
-Héritier du Camel Trophy (en plus light et sans clopes) le “G4 Challenge” eut sa série (très) limitée proposée en 2006 en orange Tangiers, couleur officielle de l’évènement. Elle le sera uniquement en Station Wagon, au nombre de 38 pour le 90 et 19 pour le 110. Un réel collector.
-En 2008 on commémore le 60e anniversaire de la marque en lançant la série “SVX” qui se distingue par sa calandre proéminente. Une seule teinte est disponible, le noir Santorini, mais les deux empattements sont proposés. Sur les 1 300 exemplaires produits, seulement 100 seront destinés au marché français.
-En 2010 avec la série “Classic”, version bâchée du 90 est censée rappeler les vénérables Serie1. Pour cela elle adopte un look rétro grâce à sa couleur vert Keswick, sa calandre grillagée arborant le logo ovale en métal des débuts et ses jantes blanches en tôle. Une série réservée aux amateurs et aux nostalgiques aisés car vendue près de 40 000 €, soit 14 000 € de plus que le modèle standard ! Seulement dix exemplaires furent commercialisés.
-Déclinés en 90 et en 110 la série “Cap Horn” est lancée en 2010. La caisse est uniformément peinte en noir Santorini ou gris Stornoway. Une centaine d’exemplaires seulement.
-Reprenant la calandre du SVX, la série “Edition Limitée X Tech” lancée en 2011 sur les deux principaux empattements. La caisse couleur Nara bronze ou gris Zermatt.
- Baptisée “Eden Park”, en 2012 elle se présente sous la forme d’un 90 cabriolet proposé en gris Orkney ou en noir. Une cinquantaine d’exemplaires.
Après l’annonce de l’arrêt du Defender sous sa forme légendaire, de belles séries telles que “Black Edition“, “Atlantic“, “Africa“ commencent à apparaître à partir de 2014, mais l’aventure du Defender se conclu par un feu d’artifice grâce à un trio d’Edition nommées “Autobiography“, “Adventure“ et “Heritage“qui s’arracheront pour être parfois revendues quelques jours après...Bien plus chères que les 42 000 € déboursés chez le concessionnaire.
Land Rover tirera sur la corde sensible jusqu’au bout en proposant en 2018, après l’arrêt officiel de la fabrication du Defender une série limitée à 150 exemplaires dénommée “70e Edition“ équipée d’un 5,0l V8 développant 405 ch ... 168 000 € ! On rêve, le Defender est devenu un placement ? Clap de fin...
Si l’histoire de Land Rover s’est fondée sur le célèbre adage « The most versatile vehicle in the world » ce n’est pas une légende. Land Rover et Defender furent déclinés dans d'infinies versions militaires et les adaptations civiles divers sont innombrables. Ils furent assemblés un peu partout via des livraisons CKD (Completly Knocked Down) et l’on peut, en cherchant bien, dénicher quelques pièces rarissimes chez nous comme le Def Sud-africain qui était équipé d’un bloc BMW 2,8L essence ou encore la version Australienne à moteur Diesel Isuzu 3,9L.
Mais, la perle rare la plus recherchée est certainement le “NAS” (North America Specifications) destinée au marché US. Ce fameux Defender est bien évidemment équipé d’un 3,9L V8 et sa boîte automatique, reste le rêve de plus d’un landmaniac.
Afin de faire le point pour tous ceux qui rêvent d’un Defender aujourd’hui, nous avons fait appel à l’un des spécialistes Français ; Jean-Paul Laenen, le patron de l’atelier JP Land situé en Haute- Loire.
-Concernant le choix d’un futur Defender...Il faut commencer par bien cibler dans quel but on achète ce Land Rover, un 90 est plus agile qu’un 130, c’est l’évidence, mais l’utilité n’est pas la même. 3e voiture de la famille, déplacements en montagne, 4x4 de balade, collection ? De votre budget dépendra bien évidemment aussi ce choix. Les prix sont souvent justifiés, mais parfois aussi déraisonnables.
-Lors de la première rencontre avec la belle occasion qui vous fait de l’œil...Dans tous les cas, passer en dessous, c’est la première règle. Ne pas avoir peur des fuites, les Land sont coutumiers du fait, mais un châssis rouillé, surtout dans sa partie arrière, impliquera de gros frais de restauration tôt ou tard. N’hésitez pas à vous munir d’un tournevis et à piquer les endroits les plus atteins. Si vous passer à travers, passez votre chemin. Renseignez-vous sur le prix d’un changement de châssis...Cela implique souvent une démontage-remontage complet.
-Sous le capot comment s’y retrouver ? Un Land Rover avec son carnet d’entretien, c’est toujours un atout. La plupart du temps, ils sont absents. Les vieux blocs 2,5 diesel des débuts ont en général fait leur temps, mais robustes ils sont faciles à restaurer. Les moteur Tdi commencent à avoir vraiment de la bouteille, choisir plutôt le 300 Tdi dont certaines les pièces se font moins rares que sur le 200 Tdi. Les blocs 2,5L Td5 tournent encore comme des horloges s’ils ont été correctement entretenus. Dans ces catégories (Jusqu’en 2006), difficile de dénicher à bon prix un Defender avec moins de 120 - 150 000 km au compteur. Après, le Defender fut équipé du bloc Duratorq Ford (Alias Td4) en 2,4L puis 2,2L jusqu’en 2016. Un bon moteur qui tient le coup. Quelques défauts récurent qu’on sait maitriser aujourd’hui.
-Les transmissions ? Le Defender est un 4x4 permanent et un super franchisseur. C’est sa force et aussi sa faiblesse. Boîtes de vitesses et de transfert furent en général aussi “rugueuses“ que solides. Cette soi-disant faiblesse incombe bien souvent aux utilisateurs qui ont pu croire parfois que Land Rover signifiait tracteur. Bien utilisés, le Defender ne doit pas casser, cela s’applique aussi aux deux ponts. On ne parle pas ici de l’usure normale après des centaines de milliers de kilomètres, mais bien d’erreur et souvent de brutalité envers la mécanique (attention au Defender préparés, c’est souvent une catastrophe). Au niveau de l’entretien, si par exemple, les 4x4 Japonais avaient la réputation d’être plus solides, à l’heure de changer les pièces d’usure (moins souvent il est vrai), la note était plus salée. A ce sujet, attention à la qualité des pièces qu’on achète aujourd’hui, lorsque l’on restaure ou que l’on répare un Land Rover.
-Carrosserie et intérieur ?Là on trouve de tout. De la ruine complète ayant séjourné 15 ans dans un jardin au rutilant Defender entretenu avec amour. Si le nombre d’années fait souvent la valeur d’un Land, il ne faut pas exagérer. Si toutes les pièces à remplacer existent, avec la main d’œuvre le budget investit pour un 4x4 présentable risque de grimper très vite.
-Piqure de rappel ? Aujourd’hui avec le contrôle technique renforcé, il faut bien observer la carte grise et sa correspondance entre le VIN (n° de série), la motorisation, la carrosserie (fourgon, bâché...), la provenance et aussi le nombre de places (9 maxi en France). Une mauvaise surprise à ce niveau peut gâcher le plaisir de s’être enfin offert un Defender en entrainant des tracasseries administratives sans fin.
-Les prix pour un Defender restauré ? Aujourd’hui après la vague des Serie (I, II et III), on restaure de plus en plus de 90 et 110 de la première génération (2,5L diesel et Turbo diesel) et les Tdi arrivent. Sur la base d’un Land en état correct sur laquelle on peut conserver un maximum de pièces d’origine, il faut compter entre 30 et 40 000 € pour repartir avec un 90 ou un 110 (et 130), sain qui a fière allure, bon pour 20 ans de service.
A l’aube des premières livraisons du descendant du Defender qui semble rencontrer un franc succès auprès des amateurs de la marque au sens large (Bien moins chez les irréductibles fans du Defender 1), on ne peut que constater une fois encore que tout à un prix du moment que l’on a un client... Même le Defender. La preuve ? Ce Defender 90 “Autobiography“ de 2015 vendu à Rétromobile 2020 aux enchères Artcurial pour 88 208 €. Il affichait seulement 3 300 km au compteur...Certainement la distance qu’il a fallu à son propriétaire pour se rendre compte qu’il n’avait pas à faire à un SUV de luxe, mais bien à un vrai 4x4...Toujours aussi efficace, mais bien rustique.
Les vieux Defender resteront la monture idéale pour vrais amateurs. Si les prix ont flambé, ils ont atteint leur niveau maximum ces derniers mois. La côte revient à un niveau raisonnable pour une icône vintage de l’automobile si l’on n’entre pas dans le jeu ridicule de la surenchère que connaissent les dernières séries limitées.
Les prix de l’occasion : (prix de vente proposé ne veut pas dire vendu ! Prix moyens constatés pour un Defender en bon état et stock sans tenir compte des fintions, carrosseries bachée, Pick up, tolé, nombres de places assises et accessoires)
(On peut atteindre plus de 80 000 € pour les dernières séries limitées et les V8)
-200 Tdi de 1991 :10 000 à 13 000 €
-300 Tdi de 1996: 12 000 à 14 000 €
-Td5 de 2002: 14 000 à 29 000 €
-Td4 de 2014 (Plus de 30 000 km) : 30 000 à 55 000 €
Defender 110 : De 12 000 € à 50 000 €
(On peut atteindre plus de 80 000 € pour les dernières séries limitées et les V8)
-200 Tdi de 1992 : 12 000 à 14 000 €
-300 Tdi de 1998: 13 000 à 30 000 €
-Td5 de 2003: 15 000 à 35 000 €
-Td4 de 2015 (Plus de 50 000 km) : 35 000 à 50 000 €
Defender 130 : De 24 000 € à 60 000 €
(Bête de somme par excellence, difficile de trouver un vieux 130 en 200 Tdi ou 300 Tdi en bon état)
-Td5 de 2006 : 25 000 à 30 000 €
-Td4 de 2008 : 28 000 à 33 000 €
-Td4 de 2015: 41 000 à 45 000 €
-Td4 de 2015 (Neuf, 100 km) : 59 000 € (la perle rare, mais en cherchant longtemps...)
Defender V8
(Cas particuliers car très rares même en série limitée)
-90 V8 4,0L de 1998 “50e anniversaire“ (1500 à 120 00 km) : 45 000 à 100 000 €
-110 V8 3,5L 1987 (Plus de 200 000 km) : 20 000 € à 40 000 € (attention à la provenance)
Essence
2.3L : 4-cylindres 2 286 cm3 (10H) / 74 ch
à 4000 tr/mn / 16,5 m/kg à 2000 tr/mn
2.5L : 4-cylindres 2 495 cm3 (17H) / 83 ch
à 4000 tr/mn / 18,3 m/kg à 2000 tr/mn
3.5L : V8 3 528 cm3 / 114 ch puis 134 ch
à 4000 tr/mn / 25,5 m/kg à 2500 tr/mn
Diesel
2,25 D : 4-cylindres atmo 2 286 cm3 (10J) / 60 ch à 4 000 tr/mn / 14,2 m/kg à 1800 tr/mn
2,5 D : 4-cylindres atmo 2 495 cm3 (12J) / 67 ch à 4 000 tr/mn / 15,8 m/kg à 1800 tr/mn
Turbo Diesel
2,5 TD : 4-cylindres turbo 2 495 cm3 (19J) / 85 ch à 4 000 tr/mn / 20,7 m/kg à 1800 tr/mn
200 Tdi : 4-cylindres 2 495 cm3 (11L) / 107 ch
à 3 800 tr/mn / 26 m/kg à 1800 tr/mn
300 Tdi : 4-cylindres 2 495 cm3 (16L) / 113 ch
à 3 800 tr/mn / 26,2 m/kg à 1800 tr/mn
TD5 : 5-cylindres 2 492 cm3 / 122 ch
à 4 200 tr/mn / 30,6 m/kg à 1950 tr/mn
TD4 Euro 4 : 4-cylindres 2 401 cm3 / 122 ch
à 3 500 tr/mn / 36,7 m/kg à 2000 tr/mn
TD4 Euro 5 : 4-cylindres 2 198 cm3 / 122 ch
à 3 500 tr/mn / 36,7 m/kg à 2000 tr/mn
1983 : Lancement du Land Rover “One Ten”
1984 : Lancement du Land Rover “Ninety”
1985 : Lancements du Land Rover 90 V8 3,5L et du 2,5L Diesel atmosphérique
1986 : Lancement du 2,5L Turbo Diesel
1990 : Le Land Rover devient le Defender, Introduction du 200 Tdi
1994 : Moteur 300 Tdi
1999 : Moteur Td5
2004 : Moteur TD4 2,4L
2012 : Moteur TD4 2,2L
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