Apocalypse Manufacturing, basée en Floride, propose depuis longtemps des versions de 6x6 clé en main et sa dernière...
Aucun produit
Apocalypse Manufacturing, basée en Floride, propose depuis longtemps des versions de 6x6 clé en main et sa dernière...
Le Range Rover Sport SV était la référence de son segment de par ses technologies de pointe inégalées et des...
S'appuyant sur le succès de l'Avenger depuis ses débuts en juin 2023 (plus de 120 000 commandes), la JeepAvenger 4xe...
Après une exposition très remarquée au concours de Pebble beach en Californie où 10 des Land Rover ayant appartenus à...
Si vraiment vous souhaitez un New Defender 130 version utilitaire, faite appel au designer néerlandais « Heritage...
Une bouille de Freelander et une motorisation BMW ? On croyait bien que cette association faisait partie du passé Land Rover. Pourtant lorsqu’il s’agit d’aller faire la course dans le désert, c’est toujours d’actualité ! Pour Didier et Sophie Cossu, couple aussi inséparable aux champs que sur les pistes, l’acquisition d’un Desert warrior, le cousin du Bowler, fut bien l’alternative face à l’éternel dilemme budget limité- Performance. Du Breslau à l’Endurance en passant par les Baja, on n’arrête plus les Cossu qui débarquent avec leur guerrier première génération sur les Rallye raid.
C’est une histoire simple… Au départ, lorsque dans la ferme familiale située aux alentours de Chalon- en- Champagne naît la passion de Didier Cossus pour l’Off road. En 2 roues comme en 4 roues, franchir l’obstacle avec un engin à moteur, si possible en glisse malgré des crampons, anime le temps libre de Didier depuis son plus jeune âge. Pour Sophie, il n’y a pas d’explications et cela faisait partie des charmes de son futur mari qui l’a ensuite initié. Bref, le bonheur était sur les pistes…Pas seulement dans le pré.
Notre équipage 100% amateur a débuté en compétition, il y a quelques années à bord d’un petit Suzuki Jimny T2 préparé maison afin d’affronter les pistes du Breslau Polonais. Sur cette course abordable, initiatique et furieuse par excellence, on se forge une expérience unique qui permet ensuite de viser plus haut, car on a connu les pires situations. On s’y fait aussi des copains et l’on relève ensuite avec eux d’autres défis. Ainsi Didier participe à plusieurs reprises aux 24h d’Endurance ou il prend goût à rouler plus vite sans un bourbier tous les 20 km. Le Suzuki n’est plus à la hauteur, Didier passe à plus sérieux avec un Mitsubishi Pajero 3,2L DI-D catégorie T2. Avec 220 ch sous le capot, le couple s’affiche alors régulièrement dans le Top 10 de Rallyes du type Breslau Balkan dans un confort qu’il n’imaginait pas. Mais le bonheur est de courte durée lorsque Didier tombe sur une occasion à saisir rapidement. En effet, on lui propose d’acquérir pour un tarif défiant toute concurrence une vraie voiture de course T1 ; Un Desert warrior. Un châssis tubulaire, une caisse composite, un moteur turbo diesel BMW de 230 ch et une bouille de Freelander ? Didier revend immédiatement son Pajero et casse sa tirelire histoire de rassembler la somme nécessaires permettant de réaliser cette belle affaire.
Les Bowler ont des bouilles de Defender ou de Range Sport, les Desert Warrior celle du Freelander première série (mais seconde génération). Le concept châssis tubulaire et pièces mécaniques d’origine Land Rover est bien né chez nos amis Anglais dans la petite ferme de Drew Bowler. Son ami Paul Round, qui fut l’un des premiers clients à réclamer une machine de ce type fut déçu par l’engin jugé trop peu fiable après son premier Dakar en 1998. Alors que Drew Bowler continua à développer son Wildcat sans véritables changements, Paul Round fidèle au “Cheap and Fun“ créa le Desert warrior. Unkit car sur un châssis tubulaire acier CT45 Chrome Molybdène, toujours équipé de ponts Land Rover, mais optant pour une motorisations turbo diesel BMW.
Cette version dénommée D4-WN1 est la plus récente du Desert Warrior conçu en 1999. Loin de jouer les pales répliques du Wildcat. Il est tout à fait différent, non pas par son concept, mais dans la multitude des détails qui en ont fait la machine sure actuelle. Si l’on est loin des performances des protos de pointe d’aujourd’hui, une bonne mécanique turbo diesel et deux ponts rigides sont encore des atouts qui ont de beaux jours devant eux en rallye raid quand on est limité par son budget.
Le modèle 2008 du Warrior reprend la dernière évolution du châssis tubulaire utilisant des tubes d’acier T45 Chrome molybdène de diamètres 73, 52 et 38 mm. On y retrouve deux ponts issus du Discovery II (voies larges), guidés par de solides tirants bi tubes. Les arbres de transmissions sur mesure rejoignent la boîte de transfert Land Rover LT 230 accolée à la boîte 5 rapports R 380 des Defender.
Côté moteur, on est resté fidèle aux 6 cylindres du 3.0 litres turbo diesel BMW et c’est ici la version 306 D1 du bloc Allemand. Celui-ci développe entre 210 et 230 ch selon les réglages, pour un couple qui atteint environ 600 Nm. L’ensemble boîtes et moteur se trouve en position central avant pour un bon équilibre.
Les suspensions font appel à une joyeux mix Fox-Reiger composé de 8 combinés à bonbonnes accolées pour 240 mm de débattement. Le réservoir de 260 litres fait aussi partie des classiques de cette version “Dakar“. Entièrement révisée par Didier, il ne nous restait plus qu’à monter à bord de cette auto, fruit de 10 ans de développement sur toutes les pistes de la planète. Poussons le bouton du démarreur.
Moins célèbre que son cousin Wildcat, dès qu’on est à bord on découvre pourtant le premier atout de ce Warrior. L’équipage dispose de bien plus d’espace et le large pare-brise emprunté à un Mitsubishi Pajero permet même au plus grand d’entre nous de conserver une vue imprenable sur la piste. Les premiers rapports envoyés, on réalise que l’on a bien 6 cylindres de BMW sous le capot, le Warrior possède bien l’ADN du Rallye raid s’imposant tel un véritable Karting des sables. Le couple fabuleux du moteur BMW remplace sans brutalité les montées en régime du V8 et l’on est vite à ne pas regretter les rugissements face à la motricité de l’ensemble. En 2e où 3e longue, si ça résonne dans l’habitacle, les 230 ch disponibles tirent court et l’on joue en 4e ou 5e bien au-dessus du raisonnable sur les pistes piègeuses. Cette auto légère (1680 kg) est bien équilibrée et réagit à chaque sollicitation du pied droit côté accélération ou freinage. C’est du 100% pilotage plaisir.
Avec ce 4x4 taillé pour les Rallyes Didier et Sophie ont de quoi assouvir leur passion pour les épreuves dans le désert. Le Desert warrior s’impose actuellement comme l’un des choix intéressants lorsque l’on ne dispose que d’un budget “Gentleman racer“. Cet exemplaire de 2006 qui fait partie des 3 ou 4 vendus à des Français, a participé à plusieurs Dakar entre Afrique et Amérique du Sud, puis s’est offert dernièrement 2 Africa race. Il demandera qu’on s’occupe de sa maintenance avec attention, mais on peut compter sur Didier pour jouer les mécanos d’assistance avec soin. Il a vraiment trouvé la monture dont il rêvait.
Articles Similaires
laissez un commentaire
Connectez-vous pour poster des commentaires