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Aujourd’hui Porsche Cayenne, BMW X5, Audi Q7 sont d’un commun qui provoque partout une sorte de réaction normale ; Le 4x4 vintage commence à effectuer son retour aussi bien dans les rues de New york que de Londres. Paris, malgré ses quais fermés et l’interdiction des véhicules polluants n’échappe pas à la règle. Certains irréductibles de la Jeep bravent de nouveaux la jungle urbaine à bord de classique. Cette CJ5 de 1955 entretenue et bichonnée participe à cette tendance comme à l’époque, lorsqu’elle était la favorite des VIP.
Le 12 Novembre 1954 la Jeep CJ-5 fait son apparition. Elle est le premier nouveau modèle inscrit au catalogue depuis le rachat de Willys par le groupe Kaiser Frazer en 1953. Après le règne de la CJ-3 naissait la CJ-5. Conçue sur les bases de la Jeep militaire M38A1 et d’une CJ-4 qui ne fut jamais commercialisée, en 1954 la CJ-5 entra en production et la lignée des CJ (Civilian Jeep) effectuera une carrière de presque 30 ans. La CJ5 connaîtra le succès avec plus de 600 000 exemplaires vendus jusqu’en 1983.
Tranchant avec un passé militaire en offrant plus de confort que la CJ-3 ou CJ-4, elle se différentie par ses formes plus douces et un comportement routier plus digne de son orientation tournée vers le loisir.
Durant les premières années elle sera équipée du bloc essence 4 cylindres 2,2L Hurricane (évolution du “Go Devil“). Lediesel fit aussi son apparition avec le Perkins 192et plus tard, le 3,6L V6 Dauntless (Buick 225) lui donnera du muscle. Mais, la carrière de la CJ trouvera son apogée avec la version équipée du 4,9L V8 Vigilante (140 ch), qui fut installé sur les premières séries limitées alias Renegade 1. Jugée un peu limitée par la clientèle professionnelle et fidèle de Jeep, dès 1956 fut lancée la CJ-6. Celle-ci offrait à la CJ5 une benne rallongée de 20 inch (508 mm), pour un empattement de 101 inch (2,56 m). De quoi en faire un vrai Work horse pour fermiers du Middle West.
Le succès de la CJ5 ne fut pas seulement dû à la réputation guerrière de la Willys, c’est aussi à la ville que nombre de VIP firent le choix de la Jeep CJ. En 30 ans de carrière, elle peut se targuer d’avoir séduit Elvis Presley, John Wayne, Ronald Reagan ou Steve Mc Queen et encore dernièrement, Ralph Lauren. Grand collectionneur de voiture ancienne, ce pape de la mode chic et décontractée, photographié avec ses enfants sur une plage de Long Island (banlieue chic au Nord de New York) est la preuve que les gros SUV d’aujourd’hui ne suffisent plus à classer son homme. Si la sienne date de 1976, une CJ5 de 1950 c’est mieux.
C’est ainsi avec un grand respect qu’un beau matin l’équipe d’un atelier de la région Parisienne accueille cette CJ5 de 1955 pour une révision. Au milieu des dernières Wrangler JK qui fréquentent régulièrement l’atelier, le lien familial semble évident. Notre grand-mère a bien imposé les gènes Jeep et seuls les proportions ont été revues à la hausse par rapports aux dernières nées. En revanche, sous le capot si l’on ne donne plus dans le kaki, le bloc Hurricane version F4 fut bien l’héritier du Go Devil 2,2L 4 cylindres essence des années du conflit.
La révision débute par les traditionnelles vidanges, changement de courroie, filtres, bougies et réglages de la carburation. Ensuite c’est sur le pont que se retrouve la CJ5 pour une osculation dans les règles de l’art. le check up de montre aucune faiblesse autant au niveau de la boîte de vitesses (Warner T90) que du transfert (Spicer M18). Tout comme sur les ponts (Spicer 22 et 44-2), les vidanges effectuées on se concentre sur les freins dont les garnitures sont à renouveler. Un coup d’œil sur la direction et un graissage complet effectués, notre mamie septuagénaire et bonne pour le service. Contrôle technique sans contrevisite en vue. C’est en route quelques heures avant ce rendez-vous imposé que nous prenons le chemin des écoliers avec cette CJ5.
La position de conduite change tout. Plus question de Willys combattante, mais bien du nouveau standard de confort de la Jeep des loisirs vers lequel tendra la production automobile américaine après le conflit. Si le confort est encore relatif, c’est avec plus d’aisance que débute cette balade initiatique cheveux au vent. Une fois la boîte T90 sur son 3e rapport la donne change imperceptiblement avec une direction moins floue et lorsqu’il faut se résoudre à freiner, plus question de cette sensation de tirage à gauche. Les ancrages de direction ne sont plus ceux de la fidèle Willys, faire de la route avec une CJ5 n’est plus un combat à chaque virage. Sur les petits chemins, le comportement n’a pas vraiment changé, si ce n’est au niveau de la souplesse des suspensions. Un bien pour nos lombaires qui n’a pas de contrepartie lorsque l’on considère la tenue de cap. Comme sur route, cette Jeep reste saine et sans donner dans la grande précision, pas besoin d’anticiper à l’abord d’une courbe. Avec 71 ch et son couple de 15, 7 Mkg à 3 600 tr/mn le CJ5 est capable de passer partout forte de son poids plume de 1 072 kg.
Cette Jeep était un luxe à son époque et après presque 30 ans de carrière les CJ5 se font aujourd’hui collector. L’état de conservation exceptionnel de cette exemplaire resté d’origine mis à part l’adjonction d’un treuil en fait une rareté. Les plaques constructeurs placées sur le tablier sont à elles seules une page de l’histoire Jeep.
MOTEUR
Constructeur : Willys
Type : 4 cylindres en ligne Hurricane F4-134
Cylindrée : 2199 cm 3
Puissance : 71 ch à 4000tr/mn
Couple maxi : 15.7 mkg à 3600 tr/mn
BOITE DE VITESSES STANDARD POUR F4-134
Constructeur : Warner
Type : T-90L, manuelle à 3 vitesses AV et 1 AR manuelle
Commande : levier au volant ou au plancher
Rapports : 1= 3.34, 2= 1.55, 3= 1.00, AR= 3.79
BOITE DE TRANSFERT
Constructeur : Spicer
Type : Model 18 à 2 vitesses manuelle, enclenchement du pont avant manuel
Rapports : PV= 2.46, GV= 1.00
PONT AVANT
Constructeur : Spicer
Type : rigide Model 25 (1955-1965), Model 27 (1966-1971) flottant
PONT ARRIÈRE
Constructeur : Spicer
Type : rigide Model 44-2 semi-flottant
RAPPORT DE PONTS
Rapport : 4.27 option 3.92, 4.88, 5.38
SUSPENSION
Avant : essieu rigide
Arrière : essieu rigide
Ressorts avant : à 7 lames semi-elliptiques, jumelles à l’AR jusqu'en 1955, à l'AV à partir de 1956
Ressorts arrière : à 9 lames semi-elliptiques, jumelles à l’AR
Amortisseurs : 4 hydrauliques
FREINAGE
Type : hydraulique simple circuit, maître-cylindre fixé au châssis
Freins avant : à tambours, 228.60 mm x 44.45 mm
Freins arrière : à tambours, 228.60 mm x 44.45 mm
Frein de parking : à tambour sur roues arrière
ROUE
Jantes : 5 jantes tôle pleine acier de 4.50 x 16, option 4.50 x 15, 5 trous entraxe de 139.7 mm
Pneumatiques : version 4 cylindres 600 x 16, option 6.85 x 15, version V6 7.35x15, option H78 x 15
CHASSIS
Type : à échelles et longerons
Carrosserie : tôle, torpedo bâchée avec ou sans porte, pare-brise rabattable
DIMENSIONS
Empattement : 2057 mm
Longueur : 3509 mm
Largeur : 1546 mm, 1822 mm avec roue secours latérale
Hauteur : de1733 à 1772 mm
Voie avant : 1230 mm
Voie arrière : 1230 mm
MASSES
Poids à vide : 1032 kg
Poids total en charge : 1702 kg
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