Apocalypse Manufacturing, basée en Floride, propose depuis longtemps des versions de 6x6 clé en main et sa dernière...
Aucun produit
Apocalypse Manufacturing, basée en Floride, propose depuis longtemps des versions de 6x6 clé en main et sa dernière...
Le Range Rover Sport SV était la référence de son segment de par ses technologies de pointe inégalées et des...
S'appuyant sur le succès de l'Avenger depuis ses débuts en juin 2023 (plus de 120 000 commandes), la JeepAvenger 4xe...
Après une exposition très remarquée au concours de Pebble beach en Californie où 10 des Land Rover ayant appartenus à...
Si vraiment vous souhaitez un New Defender 130 version utilitaire, faite appel au designer néerlandais « Heritage...
30 ans après sa première victoire à moto sur le Dakar, Stéphane Peterhansel a ajouté un 14e titre à sa collection, le 8e en auto, devenant aussi l’unique pilote à avoir gagné sur trois continents.
Après 12 étapes et plus de 8 000 kilomètres parcourus au total depuis le 3 janvier dernier, 193 véhicules ont tenté de boucler la 43e édition, la deuxième organisée en Arabie Saoudite. Au classement général final il reste 63 motos, 11 quads, 49 autos, 41 véhicules légers et 29 camions, 19 véhicules ayant abandonné en cours de route (certains ont pu bénéficier de la formule Dakar Expérience qui leur a permis de poursuivre l’aventure jusqu’à Jeddah).
Il n’existe pas de succès facile sur le Dakar, mais Stéphane Peterhansel s’affirme comme le seul qui pourrait prétendre qu’il maitrise son sujet. Les appétits étaient féroces sur la ligne de départ, avec des prétendants déclarés au titre ou au podium comme Yazeed Al Rajhi, Sébastien Loeb, Giniel De Villiers, Martin Prokop, Yasir Seaidan, Mathieu Serradori, Bernhard Ten Brinke… tous engagés avec enthousiasme.
« Peter » a pourtant pris la tête à l’issue de la 3e étape, le combat pour le titre se réduisant dès le lendemain à un match à trois avec ses compagnons de podium de l’année dernière. Puis les déboires de Carlos Sainz ont laissé place à un duel entre le buggy Mini numéro 302 et le Toyota Hilux de Nasser Al Attiyah. Le qatarien a tout donné, remportant au total 6 spéciales (prologue compris) exerçant une pression constante sur un « Peter » qui sait parfaitement gérer son avantage qui passera de 4’50’’ à près de 18 minutes lors de l’unique étape qu’il a remportée cette année, à trois jours de l’arrivée.
Il ne lui en fallait pas davantage pour sécuriser son 14e titre. Le « podium inversé » que regrette Carlos Sainz à l’arrivée comble pourtant l’écurie X-Raid, tandis que Toyota Overdrive aura de la peine à se consoler de n’obtenir que des places d’honneurs, y compris avec la 4e place de Jakub Przygonski qui égale son score de 2019. En revanche, la 5e place de Nani Roma a valeur de réelle performance pour les débuts du nouveau team Bahrain Raid Xtreme (BRX). Même si son coéquipier Sébastien Loeb a mal digéré une pénalité, il a joué son rôle de porteur d’eau jusqu’à son abandon définitif.
La catégorie Dakar Classic, accueillant pour sa première édition 24 véhicules du siècle dernier se départageant sur une course de régularité remportée par Marc Douton au volant d’un Buggy Sunhill. Un sacré pari gagné et une belle revanche lorsque l’on se souvient que lors de ses premières tentatives au début des années 80 le préparateur Yves Sunhill n’était pas parvenu à conduire jusqu’au Lac Rose les buggys de sa création. Quarante ans plus tard, deux exemplaires ont bouclé la première édition du Dakar Classic sur les rivages de la Mer Rouge à Jeddah.
1. S. Peterhansel (FRA) / E. Boulanger (FRA) – MINI JCW Buggy – 44h 27m 11s
2. N. Al-Attiyah (QAT) / M. Baumel (FRA) – Toyota – 44h 42m 02s
3. C. Sainz /ESP) / L. Cruz (ESP) - MINI JCW Buggy – 45h 29m 08s
4. J. Przygonski (POL) / T. Gottschalk (GER) – Toyota – 47h 03m 14s
5. N. Roma (ESP) / A. Winocq (FRA) – Prodrive BRX Hunter – 47h 49m 59s
Aujourd’hui nous parlons de l’avenir de l’une des plus grandes épreuves de sport mécanique de la planète...Et il s’agit bien d ‘elle.
Depuis sa création en 1979, des déserts d’Afrique à ceux du Moyen Orient en passant par les vastes étendus d’Amérique Latine, le Dakar a toujours été pionnier. Au fil des 43 éditions, les transformations les plus importantes pour le sport et la sécurité ont conduit à la suppression des GPS, la limitation des cylindrées et évolutions technologiques conduisant à l’utilisation des iritracks, des balises Sarsat, du système Sentinel, et cette année encore des gilets airbags pour les motos.
À l’occasion d’une conférence de presse qui s’est tenue à l’issue de la 9ème étape de son édition 2021 à NEOM, les organisateurs ont expliqué comment le Dakar entendait stimuler l’innovation écologique dans l’univers des rallyes-raids.
Pour ce faire, le Dakar se lance dès aujourd’hui dans un plan ambitieux de transition énergétique, baptisé « DakarFuture ». Cette transition énergétique graduelle se fera sur deux volets :
- la motorisation des autos et camions en course
- les émissions liées à la logistique nécessaire à l’organisation.
Concernant les véhicules, le Dakar compte jouer à fond son rôle de laboratoire à ciel ouvert pour stimuler, tester et valider les progrès techniques mis en œuvre par les constructeurs, gageant que les véhicules de course d’aujourd’hui, sont les véhicules de série de demain.
Cette implémentation sera graduelle mais répondra à un calendrier bien réel :
- Dès l’édition 2022, une catégorie spécifique « énergies alternatives » sera créée afin de mettre en avant les compétiteurs à bord de voitures et camions hybrides, électriques, à hydrogène ou bénéficiant d’autres techniques assurant une réduction significative des émissions. Les règlements sportifs seront adaptés en tenant compte des balances de performances afin que tous les projets puissent rester compétitifs.
- En 2026, l’intégralité des concurrents élites des catégories autos et camions du Dakar devront impérativement engager des véhicules répondant à la nouvelle norme fixée à très faibles émissions.
Le développement de ces technologies devra ensuite pouvoir bénéficier aux concurrents amateurs afin de leur permettre, dès 2030, d’acquérir des véhicules qui leur permettront de répondre à cette exigence pour pouvoir s’inscrire sur le Dakar. En 2030, les catégories autos et camions seront constituées uniquement de véhicules à faible émissions.
Afin de donner corps à cet ambitieux objectif, quatre projets déjà mis en œuvre ont été présentés :
- Sven Quandt, PDG de Q-Motorsport, l’équipe en charge du projet Dakar pour le compte d’Audi Sport a présenté le projet d’un véhicule tout électrique avec l’objectif de participer au Dakar en 2022 avec Audi Sport.
- Eric Boudot, PDG de Green Corp Konnection a de son côté promis une voiture à hydrogène pour le Dakar 2023 avec GCK Motorsport.
- C’est cette même année qu’ont choisie Cyril Despres et Mike Horn pour lancer avec Gen-Z, leur voiture à hydrogène.
- Enfin, Christophe Gaussin, PDG de Gaussin Group, a présenté le H2 Racing Truck, le camion à hydrogène prévu sur la ligne de départ du Dakar 2022.
Le Dakar se lance en effet dans un vaste projet de transformation visant à la création d’un bivouac exclusivement alimenté par des énergie renouvelables. Ainsi, une première expérience visant une partie du bivouac a été mise en place cette année sur le bivouac de NEOM. La salle de presse, l’écran du briefing, les espaces Compétiteurs et Officiels, sont alimentés depuis deux jours grâce à une technologie innovante de panneaux solaires permettant la production, le stockage et la redistribution d’énergie. Dans un avenir proche, c’est tout le bivouac qui sera concerné. Le Dakar aura une nouvelle fois innové pour que l’aventure continue...
Articles Similaires
laissez un commentaire
Connectez-vous pour poster des commentaires